On a longtemps pensé que l’échec du rimonabant (Acomplia®) avait sonné le glas des inhibiteurs des récepteurs aux endocannabinoïdes. Ce d’autant plus, que le développement d’un deuxième inhibiteur, le taranabant (laboratoires Merck), avait aussi été stoppé en raison de troubles psychiatriques (dépression, anxiété, idées suicidaires..)(1). Très récemment, les résultats de l’étude CRESCENDO visant à évaluer le bénéfice cardiovasculaire du rimonabant ont été publiés (2). Cette étude est difficilement interprétable car elle...
